Bearn Mediation Animale

Et si tout n’était qu’une question de perception…

Et si tout n’était qu’une question de perception…
 
Le vivant est animé (avec une âme) d’émotions et c’est cela, entre autres, qui nous différencie par exemple d’un réfrigérateur !
 
Refouler, nier ou bien encore tuer nos émotions, c’est refuser la vie qui nous habite et circule en nous, puisque comme nous l’indique l’origine latine du mot émotion (e-motere), elles nous permettent de bouger, ce sont donc les moteurs de nos vies. Cependant parfois la perception que nous avons de nos émotions nous limite davantage qu’elle nous aide à aller de l’avant.

Et si tout cela n’était qu’une question de perception…

La mort par exemple, celle d’un proche, humain, animal ou même végétal, la perte de quelque chose qui nous est cher, nous pousse dans un premier temps en état de deuil. C’est alors l’émotion de la tristesse qui s’EXprime. Les larmes qui ruissellent alors sur nos joues sont l’EXpression (qui se passe à l’EXtérieur de nous) de cette émotion, chaque larme est composée d’eau (la mémoire de l’eau) que le corps tant à évacuer pour faire place au renouveau. Dans le cas présent, pleurer est l’expression saine de notre peine (car on peut aussi pleurer de joie par exemple), de la reconnaissance de notre vulnérabilité (de nos limites), de notre besoin d’Etre (vu, écouté, soutenu…d’être en lien), c’est le moyen que le corps a d’évacuer le « trop plein d’émotions », la goutte d’eau qui fait déborder le vase !

Car le corps sait pertinemment que rien n’est éternel, que tout n’est que mouvement et que la seule chose dont nous sommes surs en naissant, c’est un jour de mourir. Alors l’âme en paix, accueille ainsi simplement l’émotion de la tristesse et la laisse circuler librement au travers entre autres de nos larmes. Cependant, le cerveau « gestionnaire » n’est pas toujours en mesure de reconnaitre l’émotion du moment et de lâcher prise sur ce qui est, même face à l’évidence (les vies dansent) !

Alors peut-être, pour nous aider « nous m’aime », peut-on apprendre (a/prendre : se saisir de quelque chose qu’on nous donne) de cette EXpérience, puisque c’est une étape obligatoire à chacun, et choisir de regarder la Mort selon un autre point de vue…

Le point de vue que nous vous proposons ici, se veut poétique et alchimique, il ne nie, ni n’amoindri la peine, il propose juste de la regarder autrement, pour l’accueillir plus tranquillement…
Le mot MORT est composé de 4 lettres :
le M qui parle à lui seul d’amour (aime), le O (l’eau), le R (l’air) et le T (la terre) … l’élément manquant est le feu… mais ne dit-on point « feu le défunt » ? à croire que les mots parlent pour nous et que quand la mort (l’âme hors) est alors tous les éléments se retrouvent unis-vers (univers) la lumière, le feu qui reste, brille, réchauffe, guide nos pas et nous illumine !

A nous alors, qui sommes encore et en-corps, de continuer à faire vivre ce feu de toutes nos plus belles en-vies, pour mettre en lumière ce que nous sommes et toute la beauté de ce monde. Pour illuminer tout l’Univers de mille feux en l’honneur de ceux qu’on aime, à la gloire de l’Amour (Ame/our…notre âme, celle de l’univers) !